NOTRE TABACexceptionnel, aromatique, unique

Bienvenue dans la serre de la ferme San Antonio. Tout débute ici pour notre tabac. Son odyssée va durer deux ans en tout, depuis le semis jusqu'au produit final, ou comme nous le disons dans notre jargon, « From Seed to Smoke ». Je suis l'une des agronomes de la ferme. Je travaille avec mon équipe au développement de nouvelles variétés de tabac et à la préservation de la variété San Antonio unique en son genre que nous cultivons ici à Bahia. Suivez-moi pour une petite visite de notre serre afin de découvrir notre travail.

Nous cultivons essentiellement deux sortes de tabac sur nos plantations. Chacune dispose de caractéristiques qui lui sont propres et qui se reflètent dans la couleur, la texture, l'arôme et le goût. La feuille claire est celle de notre tabac blond San Antonio que l'on ne trouve que chez DANNEMANN et qui pousse doucement à l'ombre de voiles. Nous obtenons la feuille plus foncée de notre tabac traditionnel brésilien Mata Fina qui s'épanouit idéalement sous le chaud soleil de Bahia.

Les minuscules graines de tabac sont mélangées à des copeaux en poudre et une pincée, pas plus, est plantée à la main et avec précaution dans les petites alvéoles. Chaque pincée contient 15 à 20 graines afin de garantir une germination optimale.

Dix jours plus tard, les graines germées sont éclaircies à la main. Les plants les plus sains de chaque alvéole peuvent maintenant pousser en toute liberté. L'équipe s'assure ainsi que les plantes font la même taille et ont une croissance homogène.

Certains de nos spécialistes croient à la théorie qu'il faille chanter quelque chose aux plantes ou leur jouer de la musique. Cette information ne figure peut-être pas dans tous les livres d'agronomie, mais cela ne peut pas faire de mal. C'est la raison pour laquelle Alete aime pousser la chansonnette lorsqu'elle arrose les plantes le matin et le soir.

Les plantes ont besoin de moins d'un mois de bons soins dans cet environnement protégé pour atteindre une taille de 20 cm. Elles sont maintenant prêtes à être replantées dans des champs dont on a préparé méticuleusement la terre.

Bienvenue sur nos champs fertiles et inondés de soleil. Je m'appelle Carlos Eduardo et je connais nos terres arables de Bahia comme personne.

Les conditions dans lesquelles nos plants de tabac sont plantés sont tout aussi importantes que la sélection des tabacs en elle-même, lorsqu'il s'agit de déterminer le goût et l'arôme. Je ne peux pas contrôler le soleil, donc je me concentre entièrement sur l'état des sols et l'irrigation correcte des protégés de Celizia. Découvrez avec moi comment nous créons les conditions idéales pour que notre tabac puisse grandir et croître correctement.

Nous possédons plus de 1 000 hectares de terres dans l'état de Bahia, mais nous n'en cultivons jamais plus de 25%. Il est essentiel pour la qualité des sols et ainsi pour la qualité de nos tabacs que la terre ait le temps de se reconstituer entre deux récoltes.

Un plant de tabac se compose à plus de 90% d'eau. Tout comme la terre, l'eau aussi doit être parfaitement adaptée à la plante. Afin d'être sûrs d'avoir suffisamment de réserves d'eau pour nos plants de tabac, nous possédons notre propre station de traitement. Cette dernière filtre l'eau du fleuve et du barrage, elle l'enrichit en minéraux naturels importants tirés des sols et garantit un pH parfait.

Lorsque les sols sont prêts et que l'irrigation est garantie par un réseau de rigoles, alors il est temps de planter les jeunes pousses à la main, rang après rang, champ après champ. Cette étape nécessite le plus grand soin pour s'assurer que les plants prennent racine et commencent à pousser.

Nous sommes certes au XXIe siècle, mais certaines méthodes traditionnelles de culture restent toujours les meilleures. El Toro est l'un de nos 90 bœufs qui aident l'équipe à préparer la terre. Le sol entre les rangs est aéré et retourné à la charrue, ce qui favorise la croissance du tabac. Seuls les bœufs permettent de travailler la terre sans l'exposer à des contraintes trop importantes au cours de cette phase essentielle.

Notre tabac blond San Antonio est unique en son genre. Il pousse sous le soleil de Bahia, mais il a aussi besoin d'ombre pour laisser son arôme s'exprimer. Nous plaçons ainsi des filets qui laissent passer juste ce qu'il faut de soleil au-dessus des plantes. Cela garantit que nos précieuses plantes grandissent dans des conditions idéales.

Carlos vérifie tous les jours les plants de tabac et leur croissance. Lorsque les plantes ont atteint le degré de maturité parfait, alors il est temps de récolter les feuilles. La cueillette se fait tôt le matin, car dès midi le soleil peut retirer aux plantes trop de leur précieuse humidité.

Les tabacs destinés à la cape et à la tripe ont suivi jusqu'ici le même chemin. Ils sont maintenant séchés et triés chacun de leur côté après la récolte, avant de se retrouver à nouveau dans l'un de nos cigares ou cigarillos. Regardons tout d'abord le chemin de la cape.

Deux feuilles sont récoltées par plante tous les quatre jours. Et cela, à sept reprises seulement. Les feuilles restantes et la tige sont mises au compost, afin que la terre puisse reprendre des forces avant la prochaine récolte. Roberto est responsable des champs. Il surveille la récolte et contrôle la taille, la structure, la couleur et la qualité générale des feuilles.

Une fois récoltées, pas une minute à perdre pour ranger les feuilles vertes. Elles sont enfilées dos à dos sur de longues tiges afin que l'aération soit homogène des deux côtés. Les tiges sont ensuite accrochées dans l'un des 70 séchoirs de la ferme.

Un mois durant, une douce brise tiède nous aide à sécher les feuilles et à leur donner leur couleur dorée inimitable.

Après le séchage à l'air, les feuilles sont inspectées, mises en botte et entreposées dans les hangars de fermentation. Les feuilles macèrent dans une atmosphère chaude et très humide. Les arômes et la rondeur du goût se développent.

Après deux mois passés dans les hangars de fermentation, les feuilles sont triées par taille, couleur et structure et on teste leur arôme et leur goût. Chaque lot est lié à l'aide de rubans de différentes couleurs et conservé dans des conditions contrôlées de près jusqu'à ce qu'il soit prêt à être roulé.

Tous nos tabacs sont de première qualité, mais parfois, la nature nous offre des conditions tout bonnement exceptionnelles pour la culture d'un tabac parfait.

Je travaille avec plus de 200 fermes partenaires de la région de Mata Fina et je les aide à produire les tabacs destinés à notre précieuse tripe. Ces derniers sont très importants pour obtenir une sensation douce, ronde et corsée en les fumant. Les planteurs de tabac cultivent la terre depuis des générations et se considèrent comme des membres de la famille DANNEMANN. J'entretiens une relation privilégiée avec chacun d'entre eux et j'aime passer les voir pour parler de la dernière récolte ou tout simplement pour prendre des nouvelles. Regardons ensemble le séchage, la fermentation et le tri de notre tabac destiné à la tripe.

Les feuilles de nos tabacs à tripe sont récoltées à la main, tout comme celles de nos capes. Elles sont ensuite mises en bottes et séchées à l'air sous de petites vérandas traditionnelles situées sur la plantation. Grâce au climat tropical, les feuilles sèchent de manière entièrement naturelle et ont besoin de trois mois pour passer à l'étape de la fermentation.

Une fois les feuilles de tabac à tripe arrivées dans notre hangar, elles sont triées, rassemblées et mises ensuite en tas de fermentation de 27 mètres cubes. Ces amas pèsent entre 4 et 10 tonnes selon la variété de tabac. Les tas de fermentation sont ensuite catalogués et étiquetés.

L'atmosphère des gigantesques hangars suffit pour amorcer la fermentation naturelle du tabac. La chaleur générée décompose les sucres, les protéines et la nicotine, les substances odorantes indésirables se volatilisent et les feuilles deviennent élastiques.

La température au cœur des tas augmente continuellement au cours de la fermentation. Le savoir-faire transmis de génération en génération signale à José lorsque la bonne température est atteinte et qu'il est temps de refaire les tas. Cette étape est essentielle pour assurer une fermentation homogène, car c'est le seul moyen d'obtenir un arôme optimal et le meilleur goût possible.

Lorsqu'José dit qu'un tas est prêt, alors ce dernier est défait, puis refait. Dans les nouvelles couches, les feuilles extérieures sont maintenant à l'intérieur et les feuilles pourries sont jetées. Cette étape est répétée jusqu'à dix fois au cours des six mois suivants jusqu'à ce que la fermentation soit terminée.

Les tabacs sont de nouveau classifiés, mis en botte et stockés. Ils sont maintenant prêts à retrouver la cape pour créer ensemble des cigares grandioses.

Bienvenue au CENTRO DANNEMANN à São Félix. Je suis le responsable de la production. Accompagné de mes « charuteiras » (rouleuses de tabac) chevronnées, je souhaite vous communiquer notre passion du cigare. Nous roulons nos cigares à la main depuis plus de 140 ans et je pense que nous sommes devenus plutôt bons à ça avec le temps. Chaque pays producteur de cigares possède ses propres méthodes et techniques de roulage selon le tabac utilisé et les cigares produits. C'est la raison pour laquelle je vous laisse à présent entre les mains de Rita, qui vous montrera la manière dont nous roulons à Bahia nos cigares hors du commun.

Merci César. À mon tour de vous souhaiter la bienvenue dans notre petite manufacture, ici au CENTRO DANNEMANN. Je suis fière de faire partie des douze rouleuses qualifiées et j'aimerais vous présenter notre artisanat traditionnel, qui voit des feuilles de tabac corsées et parfumées se transformer en l'un des meilleurs cigares au monde.

Nous contrôlons à nouveau la qualité et les propriétés de nos capes, car nous n'utilisons que les meilleures feuilles pour nos cigares.

Notre master blender (maître mélangeur) choisit à chaque nouvelle récolte les feuilles utilisées pour les cigares. Des différences infimes de météo sur une année suffisent en effet pour modifier le goût et les arômes des tabacs. Les feuilles sont combinées selon leur taille, leur couleur et l'endroit où elles ont poussé sur la plantation afin d'obtenir une botte parfaitement équilibrée.

Les feuilles sont ensuite roulées jusqu'à ce qu'elles prennent une forme cylindrique. On obtient ainsi le cœur de nos cigares, le centre des arômes et du goût.

Les bottes sont enroulées dans du papier afin de conserver leur forme, et leur diamètre est contrôlé à l'aide d'un anneau en laiton pour s'assurer qu'elles ont le format de cigare désiré.

Le tirage de chaque botte est maintenant contrôlé à l'aide d'une procédure sous pression. Si la botte est trop serrée, il sera difficile de fumer ce cigare. Un roulage trop aéré, de son côté, provoque une combustion trop rapide du cigare sans pour autant dégager suffisamment de fumée.

Une fois le tirage contrôlé et validé, les bottes enroulées dans du papier sont stockées. Elles conservent ainsi leur forme cylindrique en attendant les prochaines étapes de production. 15 jours plus tard, le papier est retiré et les bottes sont taillées aux bonnes dimensions pour l'application à la main de la cape.

Les capes choisies avec soin sont humidifiées, étalées sur la table de roulage de cigares et découpées de main de maître aux bonnes dimensions.

Les feuilles de la botte sont maintenant enroulées avec soin dans la cape humidifiée et soumises à une légère tension afin d'obtenir une belle texture et un pied correct. Elles sont ensuite coupées à la bonne dimension et la tête est façonnée.

Pour nos cigares au format Corona, une petite partie de la cape est découpée en forme d'apostrophe et enroulée sur la tête du cigare, ce qui assure une étanchéité parfaite et naturelle.

Comme vous avez déjà pu vous en rendre compte, il faut beaucoup de temps pour que notre tabac devienne un cigare ou un cigarillo. Pour être précis, il faut compter plus de deux ans et demi, mais c'est du temps bien investi. À chaque fois que le tabac se repose, il développe des arômes corsés qui s'épanouissent à la fin en un moment de dégustation unique en son genre.

Carlos et son équipe travaillent dans un petit atelier situé directement en face de celui des rouleuses de cigare, de l'autre côté de la cour. Ce sont eux qui fabriquent l'« emballage » à la mesure de tels cigares exceptionnels. Ils produisent à la main d'élégantes boîtes à couvercle coulissant dans la taille correspondant à chaque format de cigares. Ces boîtes sont ornées de l'emblème de DANNEMANN et sont ensuite remplies de cigares ayant le même tabac, le même millésime et la même cape.

Notre tabac est semé, récolté, séché, fermenté, trié, roulé et contrôlé à la main. Mais César est intransigeant quant à un dernier contrôle de la qualité. Ce n'est qu'une fois cette vérification finale réussie que nos cigares et cigarillos sont préparés pour vous.

Comme pour tout autre produit naturel, la couleur ou le ton de la cape peut varier légèrement. Nous trions nos cigares selon leur aspect extérieur dans des garnitures adaptées, afin de vous assurer une dégustation équilibrée et la meilleure qualité possible.

Enfin ! La bague, le sceau traditionnel indiquant l'origine et la méthode artisanale, est mise en place. Seuls les cigares répondant à nos normes strictes peuvent l'arborer.

Les boîtes de nos cigares Artist Line sont signées et numérotées individuellement, ce qui les place sous le signe de l'exclusivité. Mais vous jouissez aussi d'une excellente qualité avec les autres produits portant le nom de DANNEMANN, qui est toujours la promesse de trois choses : TOBACCO, EXCELLENCE & CRAFT.